Pedrogão
Pedrogão (89 km)
La nuit fut très agitée à cause du vent qui soufflait très fort, mon vélo est tombé juste à côté de la tente.
Je quitte le camping après un petit déjeuner léger. Dès que j'atteint l'autre côté la ville, le vent tombe. Le camping se trouve à la sortie des gorges du Mondego, ce qui doit créer un effet Venturi assez puissant.
A partir d'aujourd'hui, j'utilise le guide de Ecovias do Portugal très pratique avec sa description succinte du parcours mais surtout la trace GPS. Je rejoins donc les rizières de l'estuaire du Mondego. Les cigognes ont colonisées les pylônes, l'Alsace est battue à plates coutures
A Tentúgal, je goûte la spécialité locale judicieusement appelée Pastel de Tentúgal, une crème aux oeufs dans une pâte feuilletée
Je traverse des champs que l'on inonde abondamment, probablement des rizières.
J'arrive à Montemor-o-Velho, absolument déserté en ce dimanche qui est également le jour de la fête des mères
Comment on dit "Je like" en Portugais ? "Ah moi, j'aime !"
C'est la fête au village mais il est encore un peu tôt même si le cochon grillé avait l'air excellent
Je poursuis un peu et il n'y a plus que des tracteurs amphibies dans des rizières à perte de vue. Je commence à avoir chaud et à souffrir de coups de soleil. Dans le village de , je m'arrête au restaurant O Pescador et demande dans mon portugais approximatif si je peux manger. Il faut attendre 45 min. J'hésite mais je ne suis pas sûr de trouver quoi que ce soit ensuite (ce qui s'avèrera judicieux) donc j'attends et après une certaine attente devant une bière, on me sert un bife (steack) gigantesque.
La route ensuite est assez vallonée et je commence à souffrir des coups de soleil, je mets un chemise à manches longues mais je n'ai pas pris de gants.
Il y a des grandes pistes cyclables avec des accès compliqués ou inexistants. Et j'arrive au camping de Pedrogão. Je paye et on ferme derrière moi. Il est 18h00 ! J'ai eu de la chance car il n'y pas un camping à 40 km à la ronde !
Voilà, j'ai rejoint la côte. La mer est assez agitée.
Après un délicieux bar grillé dans le seul restaurant ouvert de la ville, je pars faire un tour sur la plage. Les bateaux ne sont plus hissés par des boeufs mais des tracteurs, par contre les pêcheurs partent toujours de la plage et quand on voit les vagues, ce ne doit pas être évident tous les jours.
Je fais un tour dans la station balnéaire, la saison n'a pas commencé, tout est désert et envahi par le sable