Tempête pour y aller...
Jour 5 - Odense - Middelfart (km 66)
Il a beaucoup plus cette nuit sous les arbres du parc municipal d’Odense, mais au réveil, ça s’est arrêté et nous pouvons prendre nos petits déjeuners au sec sur les tables de pique-nique de notre bivouac. Je m’aperçois que j’ai fait l’erreur monumentale d’oublier de rentrer ma veste, elle est trempée. Il vaudrait mieux qu’il ne flotte pas trop aujourd’hui, mais c’est mal barré.
Ceux qui ont dormi à l’auberge, dans des chalets, dans un hôtel ou sous les arbres se sont finalement retrouvés à la gare pour se faire interviewer par la presse locale et ce fut le départ.
Je guide les autres car j’ai la carte sur ma tablette. L’itinéraire est facile, nous suivons toujours la route N°6 sur une ancienne voie ferréeMais dès la sortie de la ville, la météo se dégrade : le vent se lève et la pluie commence à tomber. Heureusement, Joëlle me prête une cape de pluie parce que pluie + vent + simple pull équivaut à mourir de froid au Danemark en Juillet
La journée ne sera qu’une interminable lutte contre un vent de face de 80 km/h
dans une campagne danoise parsemée de fermes très proprettes aux cours impeccablement gravillonnées.
Les très nombreuses éoliennes ont du énormément produire aujourd’hui.
Et toujours ces drapeaux danois très particuliers
Le camping de Middelfart est heureusement plus accueillant que celui d'hier avec un grand espace pour camper et une grande salle à manger. A la douche, je rencontre des nantais qui connaissent bien quelqu’un à St Nazaire : mon chef !! Que le monde est petit !
Cela restera tout de même une des pires journées de vélo de mon existence. Lutter contre une tempête est épuisant !